Vous avez toujours rêvé de faire un baptême de chute libre mais vous hésitez encore car vous ne savez pas comment se déroule un saut en parachute ? Alors voici un petit aperçu de ce qui vous attend quand vous ferez le grand plongeon. Adrénaline garantie !
Réservation et conditions pour sauter en tandem
Pour réserver un vol en parapente il est impératif de respecter les conditions suivantes (sensiblement variables suivant les centres de parachutisme) :
- Peser au minimum 40 – 45 Kg
- Peser au maximum 80 kg pour les femmes et 95 kg pour les hommes
- Age : avoir au minimum 12 ans (autorisations parentales obligatoires)
- Certificat médical obligatoire pour les mineurs, pour les personnes âgées et bien sûr pour les personnes à risque
- Condition physique : être capable de se regrouper assis avec les mains derrière les genoux et être capable de courir en tout terrain.
Si vous respectez toutes ces conditions vous pouvez vous rapprocher du centre de parachutisme le plus proche de chez vous pour vérifier les conditions d’accès et surtout pour réserver un créneau.
Retrouvez tous les centre de parachutisme de la FFP (Fédération Française de Parachutisme) ici >>
En plus de ces centres de formation fédéraux qui emmènent jusqu’à l’autonomie vous trouverez également proche de chez vous de nombreuses sociétés indépendantes spécialisées dans ce type d’expérience. Avec des moniteurs qualifiés « Tandem FFP », ces sociétés privées vous permettront de vivre le grand frisson au dessus de votre zone préférée à deux pas de chez vous.
Briefing au sol et équipement
Tout commence par un briefing préparatoire. Car sauter de l’avion n’est pas très compliqué mais savoir comment se positionner pour s’appuyer sur l’air l’est un peu plus. Lors de ce briefing, une vidéo est généralement diffusée pour récapituler les étapes du saut et la gestuelle à avoir. Les moniteurs vérifient ensuite que vous avez bien intégré les notions les plus importantes propre à la sécurité dans l’avion, pendant la chute libre, et pour l’atterrissage.
Le briefing est également un moment crucial pour découvrir l’équipement avec lequel vous allez sauter en chute libre. Ce dernier se résume à un harnais de parachutisme version passager qui s’accroche au harnais du moniteur et d’un masque de chute libre proche d’un masque de ski mais transparent. Ce dernier est crucial pour éviter le vent dans les yeux et ainsi profiter au maximum de la petite minute de chute libre. Une fois sous voile, le masque est souvent retiré pour profiter encore plus du paysage.
La montée en avion : 15 minutes pour s’acclimater
Les avions de parachutisme sont la plupart du temps des Pilatus d’origine Suisse. Grâce à leur moteur surpuissant à turbopropulseur Pratt & Whitney de 680 ou 750 ch, les Pilatus PT6 peuvent décoller très court et monter rapidement en altitude avec 9 ou 10 parachutistes à bord. Dans le cadre de saut en tandem biplace commercial l’avion est généralement rempli de 3 à 4 binomes.
L’avion monte alors jusqu’à une altitude comprise entre 3500 m et 4000 m avant d’ouvrir la porte latérale. Et tout ceci en seulement 15 minutes !
Le saut et la chute libre : une minute d’adrénaline pure
Une fois l’altitude et le point de largage atteints il est temps de se jeter dans le vide. Votre moniteur vous fera avancer sur le bord de l’appareil, les pieds dans le vide avant de donner l’impulsion de départ. C’est alors parti pour 45 à 60 secondes de chute libre à une vitesse proche de 200 km/h. Le briefing prend alors toute son importance car la position des bras et des jambes influe directement sur la stabilité de la chute.
L’ouverture du parachute et la descente sous voile
Une fois l’altitude plancher atteinte, le moniteur déclenche l’ouverture de la voile principale. L’extracteur (le mini parachute) prend l’air et déclenche l’ouverture de la voile principale. Le passage de 200 km/h de la chute libre au vol sous voile tout doux secoue généralement un peu. On se sent écraser dans son harnais un très bref instant avant de retrouver des sensations plus douces comme en parapente.
Atterrissage et débriefing
Le ressenti de l’atterrissage va dépendre entre autre chose de la vitesse du vent météo. Si le vent est assez soutenu sur la zone d’atterrissage, on aura l’impression de peu avancer par rapport au sol et on posera en douceur et des fois même en statique. Si par contre il n’y a pas de vent, la finale sera bien plus rapide et le pilote réalisera un arrondi pour convertir la vitesse de chute en vitesse horizontale voire même en ressource. Il faudra alors courir quelques pas ou se laisser glisser sur les fesses.
Prêt à sauter ? Réservez sans plus attendre votre saut en tandem
De très nombreuses sociétés proposent des sauts en tandem biplace tout au long de l’année. Renseignez vous autour de vous ou sur internet. Mais attention, n’hésitez pas à réserver bien à l’avance car les dates sont souvent prises d’assaut. Et oui, le baptême de chute libre reste un évènement incontournable comme expérience EVJF ou EVG, pour un anniversaire, pour noël et même pour un départ à la retraite !
Envie d’aller plus loin et de devenir autonome ?
Si le baptême en tandem vous a plu n’hésitez pas à franchir le pas et à vous lancer dans une PAC (Progression Accompagnée en Chute) dans l’un des nombreux centres de formation français.
La formation PAC initie au parachutisme en autonomie dès le premier saut. Après une journée de formation au sol, l’élève réalise un saut à 4 000 m accompagné de deux moniteurs. Il apprend à stabiliser sa position, lire son altimètre et ouvrir son parachute. Les sauts suivants, avec un seul moniteur, visent à maîtriser la chute libre, les manœuvres et les procédures d’urgence. Chaque saut est débriefé en vidéo. Une fois autonome, l’élève saute seul et poursuit vers le brevet A. La formation dure 3 à 5 jours et coûte entre 1 200 et 1 600 €. Une fois autonome vous pourrez continuer à progresser en parachutisme ou vous essayer au wingsuit !